Le transgénérationnel, c'est quoi ?
« Si une situation ne cesse de se répéter et qu'un même cycle se reproduit sous des formes différentes, est-ce qu'une blessure du passé peut être à l'origine de cette répétition ? Quand on évoque le passé, on ne pense qu'à son vécu personnel, mais nos grands-mères, nos grands-pères, et même nos propres parents font aussi partie de notre passé. » Extrait de la série Le chemin de l’Olivier.
Avant tout, c’est la transmission d’une tâche inachevée, de non-dits, ou d’une blessure non pansée. Et oui, dans les transmissions génétiques, nous transmettons aussi des blessures, des non-dits, des secrets.
Ainsi, nos parents, nos grands-parents et nos ancêtres nous transmettent des blessures, qui, passées sous silence, poursuivent leur transmission « en sous-marin », sans forcément que nous nous en rendions compte.
Ces transmissions sont diverses :
Les secrets de famille : plus les choses sont « cachées », même pour le bien des enfants, plus la charge émotionnelle est vive, intense, et se transmet de générations en générations. L’objectif n’est pas de juger ni de relever tous les secrets, mais de se libérer de celui ou ceux qui m’empêchent d’avancer, c’est un acte de pardon et de compréhension.
Les ancêtres dont la mort n’est pas considérée comme « normale » : par exemple, des enfants décédés in utero ou à un très jeune âge, des morts brutales et accidentelles, des personnes parties de maladies fulgurantes, des femmes mortes en couche, des personnes rejetées puis décédées en dehors de la famille et dont le nom a été oublié.
La loyauté familiale ou le syndrome anniversaire : des décès répétés à des dates précises, des maladies similaires sur tous les membres masculins, des décès ou accidents qui surviennent aux mêmes âges ou sur des personnes de même sexe.
Les schémas répétitifs : des similitudes dans les relations parent-enfant, par exemple une attitude conflictuelle entre toutes les femmes de la lignée.
« Quand nos aïeux ont fait face à une situation injuste, il peut arriver parfois qu’on se retrouve dans une situation similaire. – Regarde, je suis comme toi, je suis prisonnier comme tu l’étais - je suis loin de mon enfant, comme tu l’étais - je suis une victime, comme tu l’étais - On aimerait leur rendre hommage avec ses mots, en leur disant qu’on a échoué comme eux. En réalité nous ne sommes conscient d’aucun de ces faits. Cependant, il est possible de sortir de ce cycle, parce que c’était leur décision pour leur vie, pas la nôtre. » Extrait de la série Le chemin de l’Olivier.
Quelles sont les conséquences pour moi ?
En travaillant sur le transgénérationnel, L'objectif est de remonter à la source, au centre du traumatisme hérité, et de repérer sa transmission aux descendants. Cela apporte une compréhension, une remise en perspective.
Ce qui peut être travaillé (liste non-exhaustive) :
Le poids, littéralement ou figurativement de ma famille sur mes épaules.
Des douleurs, parce que notre corps réagit, et notre mémoire cellulaire se souvient de choses dont nous n’avons pas conscience.
Des peurs, des phobies, suite à des projections (c’est un mécanisme de défense inconscient, qui me fait projeter mes craintes sur les autres).
Une sensation de ne pas être maitre de soi, émotions non comprises ou non reconnues, échecs à répétition, schémas répétitifs.
Ces loyautés invisibles nous conduisent à répéter les dettes antérieures, comme si on leur « devait » d’être comme eux.
Une baisse de l’estime et de la confiance en soi.
Incompréhensions ou dysfonctionnements familiaux, liens toxiques.
Des « fantômes » dans mon système : parce que j’ai besoin de réintégrer les membres de ma famille. Exemple : une grand-mère tyrannique, une mère absente et beaucoup d’émotions encore actives.
« Ce qui est tu par les mots s’imprime, se répète et s’exprime par les maux. » Anne Ancelin-Schützenberger
Ce qui peut être apporté :
En faisant le choix de soigner son « arbre intérieur », nous allons pouvoir déloger ce qui nous empêche d'avancer dans la vie, nous accèderons à des croyances limitantes que nous allons pouvoir transformer en redonnant à chaque membre ce qui lui revient.
Ces actes symboliques sont des odes à nos ancêtres. Nous les réintégrons en tant que personne dans notre système, et nous nous permettons dans le même temps de reprendre la main sur notre propre vie, notre propre évolution, grâce à la compréhension de ma propre dynamique, par rapport à la dynamique de mon système familial.
→ Je désintègre les croyances et pensées négatives, et je réintègre quelque chose de nouveau et sain pour moi, dans mon système. Je libère toujours les héritages familiaux dans l’amour, la bienveillance et le pardon.
NB : Les mémoires libérées au moment d’une séance de thérapie énergétique sont libérées pour la personne mais aussi pour ses ancêtres et descendants à venir.
Pourquoi est-il nécessaire de les libérer ?
Dans chaque famille, nous trouvons systématiquement la reproduction de certains évènements, schémas, comportements, échecs… etc. Il convient de trouver l’origine de ce phénomène, afin de trouver la solution que n’ont pas pu trouver nos ancêtres, et ainsi de libérer cette répétition. Ces libérations sont des actes d’amour et de bienveillance envers nos ancêtres. Nous honorons leur existence.
« Le passé est comme une boîte noire, peu importe les coups qu'il reçoit, son contenu ne disparaît pas. Mais il peut se transformer. Si notre regard sur le passé change, nos choix peuvent changer. Si nos choix changent, notre destin change également. Ainsi ce jour-là, en prenant la route, nous avons fait un pas en avant pour changer nos destins. Même si ça devait être notre dernier voyage ensemble. » Extrait de la série Le chemin de l’Olivier.
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